Première partouse, trio, leçon de libertinage
Une semaine de vacances libertines sans enfants, racontée en cinq épisode :
Episode 5 : retour à la réalité, leçon de libertinage et culpabilité.
25 Octobre 2013.
Les enfants viennent de
rentrer. Je suis une maman. J'ai fait le gâteau d'anniversaire pour
les quatre ans du petit, étendu les lessives sur le balcon, préparé
un repas avec des frites pour leur retour.
Je suis tellement
heureuse de les retrouver, et aussi tellement contente de faire une
« pause libertine ». Car je n'en peux plus.
Cette semaine orgiaque a
été extraordinaire, bouleversante émotionnellement, je suis passée
plusieurs fois des rires aux larmes, du désir à la peur et j'ai la
peau tellement à vif qu'un souffle d'air me fait soupirer d'aise.
C'est un bonheur, une joie physique qui s'est imprimée dans mon
corps, mais qui s'accompagne aussi d'une douleur presque nostalgique
tant cette intensité m'est insupportable, tant j'ai l'impression que
je ne pourrais pas la tolérer si elle ne s'arrête pas. Je veux en
parler et je ne veux pas en parler. Je ne sais plus par quel bout
prendre les choses. Le plus simple, sans doute, c'est de revenir au
début. Au début des vacances scolaires, le 18 Octobre. C'était il
y a sept jours; C'était me semble-t-il il y a des siècles.
Episode 1 : Une
partouse improvisée à l'Absolu et un coming out familial partiel
Quand j'étais enfant, ma
mère avait un ami qui tenait un hôtel dans les Alpes. Une année,
ils nous a invité pour faire l'ouverture de l'hôtel en avant
saison, il s'agissait de roder le personnel de l'hôtel. J'ai adoré
l'endroit, il y avait des chambres avec plusieurs lits doubles
immenses, une piscine, un jacuzzi, de très grandes baignoires. Un
petit salon avec des canapés, il y avait même un sauna et un
hammam, mais il ne les allumait pas exprès pour nous. La piscine
était en plein air et chauffée, on voyait les montagnes au loin.
J'ai adoré cet endroit. A l'adolescence, j'y suis retournée avec
une amie. C'était un hôtel de grand luxe, nous n'aurions jamais les
moyens de nous le payer. Mais Jacques, l'ami de ma mère, était ravi
de nous inviter. Nous étions toujours seules, nous repartions le
Samedi où les premiers clients arrivés, une clientèle
internationale artiste et fortunée : un écrivain anglais à succès,
un acteur italien, qui venaient chercher là un peu de discrétion...
C'était un endroit paisible, qui semblait idéal pour se reposer. Et
pourtant, une atmosphère étrange s'en dégageait, qui me séduisait
et me troublait. A l'époque, je l'avais assimilée au luxe.
Il y a quelques mois,
alors que nous faisions encore nos premiers pas en clubs libertins,
je discutai avec M. et L. du Cap d'Agde, où nous n'étions pas
encore allés. En écoutant leur récit d'hôtel luxueux, j'ai
repensé à l'hôtel de Jacques. Le soir, en tremblant un peu, j'ai
vérifié sur Internet. L'information n'était pas facile d'accès,
le lieu n'était pas référencé dans les annuaires libertins
habituels, mais je connaissais le nom de l'hôtel et son adresse
exacte, j'ai retrouvé son site internet, très sobre, qui proposait
aux clients de se créer un compte pour avoir accès à la totalité
des informations. En quelques clics, j'ai revue, émue, cette grande
salle à manger avec ces statues grecques d'hommes et de femmes nus,
les jacuzzi qui avaient été refaits, et j'ai eu la confirmation de
ce que je pressentais : ces si beaux souvenirs d'adolescences, ils
étaient liés à un hôtel libertin.
La question qui est
ensuite venue dans mon esprit c'est : ma mère le savait-elle ?
Bien sûr, il n'y avait
pas le moindre risque de quoi que ce soit, elle avait toute confiance
en Jacques qui était l'un de ses amis d'enfance, et de toutes
façons, nous fréquentions l'hôtel à une époque où il était
fermé.
J’aime beaucoup ma
mère, c’est elle qui m’a élevée au sein du féminisme, qui me
racontait enfant les aventures de l’aventurière Alexandra David
Neel, ou les randonnées et les combats d'Emilie Carles, de l’auteure
de « La soupe aux herbes sauvages ». Elle a été
soixante huitarde. Adulte, en discutant avec elle, j'ai appris
qu’avec mon père, ils vivaient une forme d’amour libre, ou
chacun peut avoir des aventures de son côté, tant qu’il est
honnête et en parle à l’autre. Sauf qu’avec le temps, mon père
n’a plus eu l’honnêteté d’en parler à l’autre, et ma mère
était trop fatiguée entre son travail et les enfants pour s’amuser
en plus. Maintenant, mon père trompe probablement sa nouvelle
épouse, sans qu’elle le sache, comme ça se fait dans le milieu où
il vit. Ma mère vit seule, je sais qu’elle a un amant qu’elle
voit de temps en temps, ce qui ne l’empêche pas d’être une
femme libre.
Plusieurs fois j’ai eu
la tentation de dire à ma mère nos aventures libertines. Mais
comment s’y prendre ? Il s’agit quand même de la sexualité
de ses enfants… Je n’ai pas osé.
Ma mère a pris sa
retraite au mois de Mai, et se retrouve disponible pour garder les
enfants. Pendant les vacances de la Toussaint, il était donc prévu
qu’elle aille chez ma sœur à Antibes, pour garder ses filles.
Tant qu’à faire, elle proposait de garder nos deux plus jeunes
(mon ainé étant en convalescence chez son père) chez ma sœur, et
de sortir au parc ou à la mer la tribu des cousins-cousines. Comme
la dernière fois que nous étions allés chez ma sœur, Hombre et
moi devions dormir à l’hôtel. Ça nous semblait l'occasion idéale
pour retourner à l’Absolu, club où nous avions quasiment fait nos
premiers pas, lors d’une soirée Eyes Wide Shut qui nous avait
marqués.
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BISES.
PANDEMOS.
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