mardi 8 octobre 2013

Premier repas libertin et soirée Black Out au Vahiné (4/8)

Une sortie de Septembre 2013 racontée en 8 épisodes (cliquer pour accéder) :

- Episode 1 : Post Cap d'Agde et rendez-vous ratés
- Episode 2 : L’idéed’un repas, préparation, choix des invités

Episode 4 : Soirée au Vahiné, les instants qui précèdent…

Notre soirée au Vahiné approchait. Chaque soir, Hombre semblait plus impatient et plus émoustillé que la veille. Il rentrait du travail guilleret, avec une bouteille de vin du petit caviste qui est à côté de la maison, et essayait de me faire partager ses envies sexuelles. La plupart du temps, je n’étais pas réceptive. Je n’arrivais pas à me projeter si loin et le travail m’obsédait. Il y avait une auxiliaire de puéricultrice malade à la crèche, et je devais laisser de côté le projet éducatif et les différentes actions que je suis censée mettre en place, pour la remplacer.

Le Vendredi, fut la pire journée. La directrice s’était absentée pour aller à une réunion, c’était donc moi, l’Educatrice de Jeunes Enfants, qui faisais fonction en cas de problème. A un moment, une Auxiliaire de la section des moyens est arrivée affolée : Falou, un petit garçon de 15 mois avait soudain 39,5 de fièvre. Dans son lit, il gémissait sans bouger, et son corps était devenu tout mou.
J’ai dû appeler les pompiers, rassurer le reste de l’équipe et les enfants, prévenir les parents et ma directrice pour qu’elle rentre au plus vite. Plus tard dans la soirée du Vendredi, alors que j’étais rentrée chez moi et officiellement en WE, toujours traumatisée par la vision du corps mou et brûlant de ce petit garçon, ma directrice m’a appelé : la ponction lombaire avait confirmé ce que les médecins craignaient ; le petit avait une méningite. Dès le Lundi, il faudrait faire un mot pour prévenir tous les parents, que chacun, adultes compris aille voir son médecin pur vérifier. Difficile d’avoir une libido dans ce cas là, je n’étais qu’une montagne d’inquiétude.

Dans le même temps, Aurélie m’avait appelée pour me dire qu’elle et Jean-Marc ne viendraient pas. Le WE précédent, alors que le groupe de Jean-Marc jouait dans un bar, ils avaient été repérés par un homme qui voulait les embaucher ce Samedi pour son anniversaire. Alors que tout le groupe était partant, Jean-Marc avait bredouillé « on peut pas, on a quelque chose de prévu », mais Aurélie avait fait pression sur lui pour qu’il accepte cette chance qui s’offrait à eux, certaine qu’on comprendrait. Et effectivement, je ne pouvais que comprendre. Si on m’avait proposé de participer à une soirée slam rémunérée, moi non plus, je n’aurais pas hésité à décaler la sortie.

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POUR AVOIR LE TEXTE ENTIER, CE SERA DANS LE LIVRE " CHRONIQUES LIBERTINES", PARUTION DERNIER TRIMESTRE 2018 AUX EDITIONS FILOSPHERES....
http://filosphere.free.fr/2/crbst_21.html

BISES.

PANDEMOS.


La suite ICI.

 

1 commentaire:

  1. "Pourquoi se raser entièrement alors qu’idéologiquement nous étions « pro-poils » ? "
    C'est en effet quelque chose qui m'avait un peu choqué dans tes précédents récits (moi qui milite gentiment pour que les libertins "pro-poils" que nous sommes s'assument tels quels), maintenant je comprends tes raisons.
    C'était juste une remarque en passant et je vais m'empresser de lire la suite de tes écrits qui sont toujours aussi géniaux !

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