Premier repas libertin et soirée Black Out au Vahiné (2/8)

Une sortie de Septembre 2013 racontée en 8 épisodes (cliquer pour accéder) :

- Episode 1 : Post Cap d'Agde et rendez-vous ratés
- Episode 2 : L’idéed’un repas, préparation, choix des invités

- Episode 3 :commedans un film français.

- Episode 4 :Soirée au Vahiné, les instants qui précèdent

- Episode  5 :visite et présentation du Vahiné

- Episode6, la soirée Black Out 

- Episode 7 : Ça yest, je « l'ai » fait.

- Episode 8 : c'estdur de rester dur...

Episode 2 : L’idée d’un repas, préparation, choix des invités

L'idée me trottait depuis quelques temps d'organiser un repas. Pas d'organiser une soirée multi-couple, débutants comme nous l'étions, je ne m'en sentais pas capable. Et puis, pour ça, il faut sûrement avoir suffisamment de réseau pour inviter des couples relativement assortis, qui aient à dix ou vingt ans prêt la même tranche d'âge, qui aient plus ou moins les mêmes pratiques sexuelles...

Non, je voulais juste organiser un repas qui nous permettrait de revoir des couples que nous avions déjà croisés, Aurélie et Jean Marc, rencontrés au gîte libertin Pégase, Alex et Pierre, rencontrés suite à mon article sur la Freedom Night, L. et M., rencontrés sur le forum et au Moulin aux Anges. Je voulais aussi y inviter des personnes du forum ou rencontrées sur mon Facebook « libertin »qui habitent les environs de Marseille, mais que nous n'avions pas rencontré. Wismerhill, qui m'amusait beaucoup car il était très présent sur le forum et semblait avoir un avis sur tout, et en même temps, qui n'hésitait pas à dévoiler ses craintes, ces fragilités, bref, qui avait cette humanité que nous recherchons dans les couples que nous voulons fréquenter. Et Violette et son copain, un couple d'une vingtaine d'année, qui avait découvert le Cap d'Agde et le camping naturiste suite à la lecture de mon article. Je trouvais assez drôle de les « coacher » et de leur donner des conseils, alors que j'étais moi même débutante et que nous n'y étions allés qu'une seule fois.

Ce repas ne pouvait avoir lieu dans notre petit appartement aux murs ultras fins.

J'avais décidé d'emprunter la maison de mon amie Katia, aux Olives. Sa petite maison de bric et de broc ressemble plus à un cabanon, elle a un bout de jardin où elle fait pousser des plantes aromatiques et des plantes médicinales, avec un barbecue improvisé dans un coin du mur. On peut dresser une grande table avec des planches et des tréteaux au milieu des fleurs des champs. Sa maison, c’est presque la mienne, j’y ai organisé des fêtes, je sais où se trouve chaque chose, c’était rassurant. Je trouvais que c'était vraiment un cadre approprié. Katia avait un intérêt pour la chose. C'est l'une de mes rares amies « verticale », comme on dit dans le milieu, à connaître notre aventure libertine. (Les amis ou soirées « classiques » sont dit « verticaux », en opposition aux amis et soirées « horizontaux », c'est à dire libertins.)

Se maison est isolée, je voulais que la parole soit libre.

Une impression que j’ai eu, à force de surfer de site en site, c'est aussi que les gens recherchent sur les forums internet, outre l'anonymat, des amis libertins qui vivent les mêmes choses qu'eux, et auxquels se confier. Quand on est dans une soirée, que la musique est forte, qu'on est dans des jeux de séduction, ce n'est pas le cadre propice pour parler de nos expériences, des clubs où nous sommes allés, des problèmes de préservatif ou autre... Je voulais créer une atmosphère détendue qui permettrait ça. Je pensais aussi aux fameux « apéros libertins parisiens » organisés par « Mr Chapeau ». Cette idée de rencontrer des personnes libertines, dans un moment où il n'y aurait pas de passage à l'acte, ou celui-ci serait éventuellement différé, me plaisait. Ainsi, je pouvais aussi inviter des personnes de 50 ans comme des personnes de 20, des adeptes du 2+2 comme des adeptes de trio FFH., ça ne poserait pas de problème, au contraire, il serait intéressant aussi de pouvoir échanger et découvrir en parole des pratiques qui ne sont pas les nôtres, ou qui a priori ne nous intéressent pas.

La date de ce repas était fixée début Septembre, juste après la rentrée scolaire. Les parents sont trop loin pour nous garder les enfants, je n’avais pas encore repris contact avec d’autres parents d’élèves pour faire des échanges de garde, nous avons donc opté pour une baby sitter. Elle viendrait à 19H garder les enfants chez nous, on lui aménagerait une chambre avec un lit pour qu’elle puisse dormir, et nous irions chez Katia nous préparer et recevoir nos invités.

Au total, il devait y avoir 6 couples de présents. M. et L. avaient décliné l’invitation, comme à chaque fois que nous leur avions proposé quelque chose. Je pense que nous n’avons pas forcément grand-chose en commun finalement. Ils avaient été adorables avec nous le jour où nous les avions croisés, mais sinon, ce sont des personnes expérimentées, avec leurs habitudes, leur réseaux, leurs amis, qui ne cherchent pas forcément à découvrir les soirées verticales ou obliques que je peux organiser (je les avais par exemple conviés à un happening où un poète lisait des textes érotiques.) La jeune Violette avait décidé de ne pas venir non plus, sans doute intimidée par le nombre et notre tranche d’âge (dans les 40 – 50 alors qu’ils ont la vingtaine.) Il devait donc y avoir :

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POUR AVOIR LE TEXTE ENTIER, CE SERA DANS LE LIVRE " CHRONIQUES LIBERTINES", PARUTION DERNIER TRIMESTRE 2018 AUX EDITIONS FILOSPHERES....
http://filosphere.free.fr/2/crbst_21.html

BISES.

PANDEMOS.

La suite ICI.

 

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