The
Freedom Night, la plus grande nuit libertine de France. C'était à
Marseille, aux Docks Des Suds, le Mardi 30 Avril 2013. Récit en 9
épisodes...
Episode 1 : une double vie qui s'installe, la pensée du libertinage qui devient plusconcrète.Episode 2 : Cinq mois, trois club, quelques rencontres, beaucoups d'envies, çaprogresse...
Episode 3 : Les« objectifs secrets » de cette soirée.
Episode 4 : On essaye encore les fameux sites de rencontre ?
Episode 5 : Lecompte à rebours commence :
Episode 6 : « La plus grande nuit libertine de France », c'est la sardine qui a bouché le Vieux Port...
Episode7 : Ça y est, on est dans la place. Visite des lieux.
Episode 8 : Que la fête commence !
Episode 9 : Coins coquins et hésitations... et conclusions
Episode 5 : Le compte à rebours commence :
Les semaines précédant notre fameuse sortie, un événement est
venu bousculer notre vie : je me suis retrouvée avec d'importants
soucis professionnels, une angoisse financière, et de nombreux
conflits à gérer. Toute pensée libertine a déserté mon esprit.
Le WE précédent la sortie, pour bénéficier d'un échange de garde
et avoir la nuit du Mardi au Mercredi pour nous, nous avions gardés
tout un WE un bébé qui ne faisait pas ses nuits et qui s'est
réveillé 4 fois plus de 20 minutes. Le Lundi 29 Avril au matin,
nous étions déjà fatigués.
Lundi soir, un fois les devoirs finis, les légumes du panier de la
semaine lavés (car quand on achète des paniers bios, on achète
aussi de la terre et des insectes), les enfants nourris et couchés,
nous avons pu commencer à parler du lendemain.
J'en avais besoin de cette soirée, Hombre aussi, nous avions des
tensions à évacuer, envie de s'aérer de quotidien ponctuellement
lourd.
C'était la première fois que nous allions sortir à Marseille, qui
plus est, dans un lieu que nous connaissions très bien. Allions nous
y rencontrer des visages connus ? Des collègues d'Hombre ? Des
parents d'enfants de la crèche où je travaille ?
En réalité, si ça m'angoissait un peu, je le souhaitait presque
aussi. Comme une envie de se rassurer, de se dire que nous ne sommes
pas seuls. Que nous ne sommes pas les seuls « de notre milieu »
à se vouloir libertin.
Je sais, c'est paradoxal : on veut s'affranchir des barrières
sociales et des représentations, mais on cherche à retrouver sa
« caste » pour se rassurer. J'ai appris à vivre avec
ça, j'ai définitivement accepté cette ambivalence le jour où j'ai
retiré mes enfants de l'école publique en ZEP où ils se sentaient
si seuls et si mal, pour les inscrire dans une école privée
catholique, en contradiction absolue avec mon idéologie politique et
a-religieuse.
Et puis, il y a toujours cette envie de « connaître »
des libertins, alors, si des gens que nous connaissions déjà
l'étaient, tant mieux, ça serait des connaissances en moins à « se
faire » !
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POUR AVOIR LE TEXTE ENTIER, CE SERA DANS LE LIVRE " CHRONIQUES LIBERTINES", PARUTION DERNIER TRIMESTRE 2018 AUX EDITIONS FILOSPHERES....
http://filosphere.free.fr/2/crbst_21.html
BISES.
PANDEMOS.
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