samedi 11 mai 2013

The Freedom Night (5/9)

The Freedom Night, la plus grande nuit libertine de France. C'était à Marseille, aux Docks Des Suds, le Mardi 30 Avril 2013. Récit en 9 épisodes...

Episode 1 : une double vie qui s'installe, la pensée du libertinage qui devient plusconcrète.
Episode 2 : Cinq mois, trois club, quelques rencontres, beaucoups d'envies, çaprogresse...
Episode 3 : Les« objectifs secrets » de cette soirée. 
Episode 4 : On essaye encore les fameux sites de rencontre ?
Episode 5 : Lecompte à rebours commence : 
Episode 6 : « La plus grande nuit libertine de France », c'est la sardine qui a bouché le Vieux Port... 
Episode7 : Ça y est, on est dans la place. Visite des lieux.
Episode 8 : Que la fête commence !
Episode 9 : Coins coquins et hésitations... et conclusions



Episode 5 : Le compte à rebours commence :

Les semaines précédant notre fameuse sortie, un événement est venu bousculer notre vie : je me suis retrouvée avec d'importants soucis professionnels, une angoisse financière, et de nombreux conflits à gérer. Toute pensée libertine a déserté mon esprit. Le WE précédent la sortie, pour bénéficier d'un échange de garde et avoir la nuit du Mardi au Mercredi pour nous, nous avions gardés tout un WE un bébé qui ne faisait pas ses nuits et qui s'est réveillé 4 fois plus de 20 minutes. Le Lundi 29 Avril au matin, nous étions déjà fatigués.

Lundi soir, un fois les devoirs finis, les légumes du panier de la semaine lavés (car quand on achète des paniers bios, on achète aussi de la terre et des insectes), les enfants nourris et couchés, nous avons pu commencer à parler du lendemain.
J'en avais besoin de cette soirée, Hombre aussi, nous avions des tensions à évacuer, envie de s'aérer de quotidien ponctuellement lourd.

C'était la première fois que nous allions sortir à Marseille, qui plus est, dans un lieu que nous connaissions très bien. Allions nous y rencontrer des visages connus ? Des collègues d'Hombre ? Des parents d'enfants de la crèche où je travaille ?
En réalité, si ça m'angoissait un peu, je le souhaitait presque aussi. Comme une envie de se rassurer, de se dire que nous ne sommes pas seuls. Que nous ne sommes pas les seuls « de notre milieu » à se vouloir libertin.
Je sais, c'est paradoxal : on veut s'affranchir des barrières sociales et des représentations, mais on cherche à retrouver sa « caste » pour se rassurer. J'ai appris à vivre avec ça, j'ai définitivement accepté cette ambivalence le jour où j'ai retiré mes enfants de l'école publique en ZEP où ils se sentaient si seuls et si mal, pour les inscrire dans une école privée catholique, en contradiction absolue avec mon idéologie politique et a-religieuse.
Et puis, il y a toujours cette envie de « connaître » des libertins, alors, si des gens que nous connaissions déjà l'étaient, tant mieux, ça serait des connaissances en moins à « se faire » !

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POUR AVOIR LE TEXTE ENTIER, CE SERA DANS LE LIVRE " CHRONIQUES LIBERTINES", PARUTION DERNIER TRIMESTRE 2018 AUX EDITIONS FILOSPHERES....
http://filosphere.free.fr/2/crbst_21.html

BISES.

PANDEMOS.

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