samedi 11 mai 2013

The Freedom Night (8/9)

The Freedom Night, la plus grande nuit libertine de France. C'était à Marseille, aux Docks Des Suds, le Mardi 30 Avril 2013. Récit en 9 épisodes...

Episode 1 : une double vie qui s'installe, la pensée du libertinage qui devient plusconcrète.
Episode 2 : Cinq mois, trois club, quelques rencontres, beaucoups d'envies, çaprogresse...
Episode 3 : Les« objectifs secrets » de cette soirée. 
Episode 4 : On essaye encore les fameux sites de rencontre ?
Episode 5 : Lecompte à rebours commence : 
Episode 6 : « La plus grande nuit libertine de France », c'est la sardine qui a bouché le Vieux Port... 
Episode7 : Ça y est, on est dans la place. Visite des lieux.
Episode 8 : Que la fête commence !
Episode 9 : Coins coquins et hésitations... et conclusions



Episode 8 : Que la fête commence !

A Minuit, l'organisateur de la soirée (enfin, je l'ai identifié comme tel, je pense qu'il fait partie de l'équipe du Docks des Suds) est monté sur la scène et s'est emparé du micro. La piste de danse s'est soudain remplie face à la scène.
Plein d'humour, il a fait monter un homme du public sur scène pour l'assoir sur une chaise, avant d'annoncer que la tripteaseuse était indisponible, et avait été remplacée au pied levé. J'ai cru un instant que la grande travestie qui se promenait dans la salle allait la remplaçait. Mais c'était bien plus drôle.
C'était un spectacle d'une grande qualité. Kendra, donc, est arrivée en mémé de 80 balais, jambes arquées, canne à la main et fichu sur la tête. Il était difficile de vois si cet accoutrement dissimulait un homme ou une femme. Au son de la musique, de blagues salaces, elle s'est déshabillées, enlevait ses mi-bas en mousse beiges, sa blouse à fleur, son rembourrage fessier. Quand elle s'est retrouvée nue, elle était très impressionante, belle et athlétique, souple et musclée, elle tenait par ses jambles accrochées au cou de l'homme sur la scène, qui frappait des mains en ayant l'air décontracté, mais qui était rouge au possible alors que la danseuse cambrait le dos.
Dans le public ça riait, commentait, applaudissait et nous avons eu l'imprssion que la soirée avait vraiment démarré.
DJ Bobzilla est arrivé sur scène, en tenue de pape avec des lunettes noires, il a aussi fait le show, essayer de revêtir la danseuse nue, alors qu'elle croisait les doigts comme pour rejeter un démon.

Après ce show, l'organisateur a annoncé la tombola, avec des lots offerts par un site de vente en ligne que je ne connaissais pas, « Body House ». Une femme du public est montée sur scène pour tirer au sort les numéros gagnants, et l'ambiance est un peu retombée. Il n'y avait plus de musique, ce tirage au sort durait en longueur : on ne trouvait pas les gagnants, on devait attendre qu'ils montent sur scène en faisant tout le tour.

Une fois cette tombola terminée, il y a eu la deuxième tombola, avec des lots de Soft Paris à gagner (que je connais bien, puisque les réunions coquines auxquelles j'assiste sont avec une ambassadrice de Soft Paris.) Là, ça devenait franchement long, nous qui nous étions régalés pendant le spectacle et avions eu l'impression que la soirée démarrait enfin.
Pour la tombola Soft Paris, nous n'avions pas de tickets, elles ont tiré au sort parmi le listing des inscriptions. Nous n'avons heureusement pas gagné, mais dans la mesure où nous étions inscrits sur nos vrais noms et prénoms, j'ai trouvé ça un peu limite qu'on ne soit pas informés de cette tombola. Le site parlait de discrétion et de respect, mais difficile d'être discret quand l'ambassadrice de Soft Paris appelait dans son micro : « les gagnants sont Mr et Mme OLIVARO Stéphane de La Penne sur Huveaune, je répète; OLIVARO Stéphane, de La Penne sur Huveaune ! »
Pareil pour la photo finale, tous les gagnants ont du poser ensemble pour le photographe et je me demandais s'ils avaient été avertis (visiblement, non) et à quoi étaient destinées ces photos. Après ce moment, Hombre et moi comensions à nous sentir fatigués sans avoir rien fait.

Heureusement, DJ Bobzilla est remonté sur la scène. Il était toujours dans sa tenue papesque et avait un bouteille de rhum à la main. Il a commencé par une chanson d'Eddy Mitchell :
«  Le pape a dit, que l'acte d'amour, sans être marié, est un pêché... pas de boogie woogie avant de faire vos prières du soir ! » C'était extrêmement drôle et bienvenu.
Le reste de la soirée était à l'avenant. On entendait bien quelques hits du moment comme dans n'importe quel club («  that's tonight's gonna be a good good nightt... »), mêlé de groupes de hip hop ou de ragga marseillais, de tubes des années 80 (de tubes rocks, pas de de tubes genre « fStar 80 »), ou d'extraits de Grease... Les enchainements été supers, c'était très varié, toujours approprié, toujours dansant.
J'aime tellement danser, et nous sortons tellement peu, que j'ai plaisir à me trémousser sur n'importe quoi. Mais là, nous nous somme vraiment fait plaisir, de mes 4 sorties « libertines », c'est de loin celle où nous nous sommes le plus régalés musicalement.

Autour de nous aussi, les groupes, les couples, dansaient. C'était chaud. Assez vite, les coins câlins se sont remplis. Hombre et moi étions également très excités. J'adorais cette ambiance. J'adorais traverser le conteneur pour me rendre dans les coins câlins, j'adorais entendre le mélange de la musique aussi forte, des gens qui parlaient, et de ceux qui haletaient

...............................................................................................................

POUR AVOIR LE TEXTE ENTIER, CE SERA DANS LE LIVRE " CHRONIQUES LIBERTINES", PARUTION DERNIER TRIMESTRE 2018 AUX EDITIONS FILOSPHERES....
http://filosphere.free.fr/2/crbst_21.html

BISES.

PANDEMOS.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire