The
Freedom Night, la plus grande nuit libertine de France. C'était à
Marseille, aux Docks Des Suds, le Mardi 30 Avril 2013. Récit en 9
épisodes...
Episode 1 : une double vie qui s'installe, la pensée du libertinage qui devient plusconcrète.Episode 2 : Cinq mois, trois club, quelques rencontres, beaucoups d'envies, çaprogresse...
Episode 3 : Les« objectifs secrets » de cette soirée.
Episode 4 : On essaye encore les fameux sites de rencontre ?
Episode 5 : Lecompte à rebours commence :
Episode 6 : « La plus grande nuit libertine de France », c'est la sardine qui a bouché le Vieux Port...
Episode7 : Ça y est, on est dans la place. Visite des lieux.
Episode 8 : Que la fête commence !
Episode 9 : Coins coquins et hésitations... et conclusions
Episode 7 : Ça y est, on est dans la place. Visite des lieux.
Mon autre moi, cette
grande femme pulpeuse et sexy, est donc sortie de « la loge »
pour s'agripper au bras de son homme. Nous sommes repassés devant la
caisse et avons descendu le long couloir en pente qui menait à la
discothèque. Pendant ce temps, d'autres personnes sont arrivées. Je
n'ai vu qu'un seul couple un peu perdu comme nous. Les autres
arrivaient « en bande »; par groupe de 6 à 10 personnes.
Il plaisantaient, se prenaient en photo dans le hall installés dans
la voiture de luxe, riaient fort et franchement. Le ton était à
l'amusement, plus festif que glamour, mais avec une bonne humeur
contagieuse.
Avouons le, il y avait en
moi un peu d'envie.
Dans la discothèque
presque vide, les espaces pour s'assoir se sont vite retrouvés tous
occupés. A part le ban de béton face au bar. La piste de danse
était vide et la musique médiocre. Il y avais pleins de poufs à
raz le sol, sur lesquels ont peu s'assoir en chaussures plates et
pantalon, mais ça devient une vraie gageure dès qu'on est en jupe
et talons haut. Mais c'était très drôle de voir les femmes essayer
de trouver un moyen de s'assoir là dessus, empilant les poufs l'un
sur l'autre pour avoir la bonne hauteur, écartant les jambes de
façon incandescente, etc.
Les groupes s'amusaient.
Certains étaient déjà nus, mimant l'acte sexuel dans un coin de la
piste tout en riant fort.
La moyenne d'âge était
la notre, beaucoup de couples entre 30 et 50 ans, quelques uns plus
jeunes, mais pas majoritaires (en comparaison avec l'Absolu, où
j'avais trouvé la moyenne d'âge très jeune.) Tous beaux et
séduisants, enfin, à mon goûts. Les hommes s'étaient habillés
avec soins, je n'ai vu personne en jeans, baskets, ou chemise à
carreaux. Pas de gravure de mode, de mannequins, pas de femmes pour
laquelle je me dise « est-ce une femme venue s'amuser ou une
professionnelle du spectacle embauchée pour la soirée. » Il y
avait toutes sortes de tailles, de corps, de longueur de cheveux,
tous mis en valeur. Un régal pour les yeux.
La salle s'est remplie
petit à petit sans que je m'en aperçoive, tout en restant
respirable et très aérée. Je ne m'étais jamais sentie aussi bien
dans une soirée libertine. Sans doute était ce lié aux personnes
qui étaient là, dans lesquelles je pouvais me reconnaître et avec
lesquelles j'ai échangé plusieurs fois des regards complices. Sans
doute aussi était-ce lié à cet esprit « marseillais »
que j'évoquais, et au fait que je retrouvais les codes des soirée
dites « verticales » que je maitrisais mieux.
A moins aussi qu'Hombre
et moi nous habituions peu à peu sans nous en rendre compte.
En toute objectivité, si
cette soirée avait été ma première, aurais-je pu y aller dans une
telle tenue ? Bien sûr que non !
Le sexe ludique sur la
piste de danse m'aurait-il fait sourire comme aujourd'hui, ou
m'aurait-il fortement impressionnée ?
Comme la soirée ne
démarrait pas encore, nous sommes allés au bar. Hombre a pris une
bière, moi une coupe de champagne ( pas cher, mauvais, tiède, dans
une flûte en plastique, comme dans tout concert !)
Nous avons fait un tour
des lieux,et là, j'ai eu une pensée pour L. et M. (nos amis du
« Moulin » qui s'interrogeaient sur la présence de
douches lors de cette soirée.)
Que dire des sanitaires ?
Ils étaient digne de ce qu'on trouve dans un concert de rock !
Si les coins kokins
étaient décorés « libertins », les W.C;, eux, étaient
comme d'habitude tapissés d'affiches de concerts, dans un looks
rocks, roots, destroy. La soirée commençait à peine, et ils
sentaient déjà la pisse, sans pour autant être crades ou
infréquentables.
Du côté homme, des
urinoirs, et trois ou quatre cabines avec sièges. Du côté femmes,
des sièges. Un ou deux lavabos de chaque côté. Pour faire ses
besoins, c'était plutôt acceptable. Pour espérer se laver, ou
juste se rincer la bouche, c'était impossible.
Nous avons poursuivi
notre visite. A ce moment là, c'était vide, mais ils se sont
remplis rapidement lors de la soirée où tout était presque
toujours plein, sans pour autant qu'on ait l'impression de devoir
« faire la queue » (ce qui m'avait gênée, à l'Absolu.)
...............................................................................................................
POUR AVOIR LE TEXTE ENTIER, CE SERA DANS LE LIVRE " CHRONIQUES LIBERTINES", PARUTION DERNIER TRIMESTRE 2018 AUX EDITIONS FILOSPHERES....
http://filosphere.free.fr/2/crbst_21.html
BISES.
PANDEMOS.
POUR AVOIR LE TEXTE ENTIER, CE SERA DANS LE LIVRE " CHRONIQUES LIBERTINES", PARUTION DERNIER TRIMESTRE 2018 AUX EDITIONS FILOSPHERES....
http://filosphere.free.fr/2/crbst_21.html
BISES.
PANDEMOS.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire