The
Freedom Night, la plus grande nuit libertine de France. C'était à
Marseille, aux Docks Des Suds, le Mardi 30 Avril 2013. Récit en 9
épisodes...
Episode 1 : une double vie qui s'installe, la pensée du libertinage qui devient plusconcrète.Episode 2 : Cinq mois, trois club, quelques rencontres, beaucoups d'envies, çaprogresse...
Episode 3 : Les« objectifs secrets » de cette soirée.
Episode 4 : On essaye encore les fameux sites de rencontre ?
Episode 5 : Lecompte à rebours commence :
Episode 6 : « La plus grande nuit libertine de France », c'est la sardine qui a bouché le Vieux Port...
Episode7 : Ça y est, on est dans la place. Visite des lieux.
Episode 8 : Que la fête commence !
Episode 9 : Coins coquins et hésitations... et conclusions
Episode
6 : « La plus grande nuit libertine de France », c'est la
sardine qui a bouché le Vieux Port...
A
23H, nous arrivions en voiture près des Docks, je savais que
l'entrée avait changé de côté depuis l'incendie deux ans plus
tôt. Cet endroit est actuellement en travaux, il y a un côté très
zone et il est difficile de s'y repérer. Devant nous, une voiture
immatriculée 83 roulait très lentement, visiblement, ils
cherchaient leur chemin. Et nous n'avions pas de doutes sur le chemin
qu'ils cherchaient... Nous avons fini par les doubler et,
effectivement, ils se sont garés pas loin de nous.
Ce
fut ma première surprise, qu'il y ait si peu de voitures. Je dois
avouer que je compare sans cesse cette soirée avec la soirée « Eyes
Wide Shut » que nous avions vécu à l'Absolu, mais c'est parce
que je m'attendais un peu assez ça, à une énorme manifestation. Il
faut dire que pour présenter le lieu, les organisateurs avaient mis
sur le site de la Freedom Night une photo des Docks des Suds avec la
discothèque pleine à craquer. Il est évident que cette photo a été
prise lors d'une soirée classique, « verticale »
(puisque c'est le terme consacré ). J'aurais dû me douter
qu'il y aurait beaucoup moins de monde, la capacité d'accueil de
8000 personnes ne voulait pas dire qu'il y aurait 8000 personnes à
la soirée !
Mais
dans mon imaginaire galopant s'était créé mentalement une soirée
à la croisée des concerts que j'avais pu vivre aux Docks, et de la
nuit passée à l'Absolu. Qu'il n'y ait qu'une vingtaine de voiture
devant les Docks à 23H m'a donc surprise. Nous sommes sortis de la
voiture et nous nous sommes dirigés vers l'entrée. Il y avait une
voiture blanche, phare éteints, avec un couple à l'intérieur qui
semblait attendre, ou peut-être qui n'osait pas y aller ?
Pendant
toute la soirée, ça oscillait entre deux références, deux
« codes ».
D'un
côté, il y avait les codes «libertins » que j'avais appris
depuis peu : dans les tenues sexy et un brin extravagantes, dans les
façons de se parler par le regard en dansant ensemble, dans le sexe
présent dès la piste de danse, la présence d'un cage, et les
orgies dans les coins kokins (que j'ai appris à écrire avec un
« k »).
De
l'autre, il y avait les codes « classiques » de ce type
de soirée : s'il y avait un vestiraire pour laisser les sacs, il
fallait quand même avoir de l'argent sur soit pour payer le bar
(qu'on pouvait retirer au distributeur à l'intérieur des docks), il
ne s'agissait donc pas d'un système de « tickets ». La
bière coulait plus à flot que le champagne ou les alcools forts, et
le tout dans des verres en plastiques « Docks des Suds »
! La quasi-totalité de l'espace était fumeur, y compris les coins
câlins, et la musique était quasiment partout du même niveau
sonore : comme il s'agit d'une seule pièce, avec des espaces créés
pour l'occasion à base de conteneurs ou parois amovibles, on ne
retrouvais pas l'aspect feutré, presque silencieux, qui invite aux
chuchotements des clubs que nous avions fréquentés. Il y avait des
canapés de cuir, mais il y avait aussi, face au bar, le banc de
béton froid sur lequel il était étrange de pser des feses nues.
En
plus de ces deux références, il y avait la référence
« Marseillaise ». Je ne suis jamais sortie à Paris, mais
dans ma jeunesse, j'ai fréquenté des bars à concert à Toulouse,
Toulon, Lyon. Il y a quelque chose de différent quand on sort à
Marseille, que ce soit à la fête du Panier, sur la Plaine, au
«Poste à Galène , à l'Espace Julien ou aux Docks des Suds.
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POUR AVOIR LE TEXTE ENTIER, CE SERA DANS LE LIVRE " CHRONIQUES LIBERTINES", PARUTION DERNIER TRIMESTRE 2018 AUX EDITIONS FILOSPHERES....
http://filosphere.free.fr/2/crbst_21.html
BISES.
PANDEMOS.
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