lundi 25 mars 2013

Première sortie au Moulin des Anges et première rencontre Internet (8/9)


J'ai adoré le Moulin aux Anges, et Hombre aussi.
Le repas était bon, même si la cuisinière en moi aurait fait cuire un peu moins l'agneau pour qu'il soit rosé, un peu moins les haricots pour qu'ils soient al-dente, rajouté un peu de romarin ou un jus d'aïl. Oui, c'est vrai, pour le café gourmand je m'attendais à une pâtisserie avec le café et non à trois sablés industriels. Mais franchement, je pinaille... Le fois gras était excellent, servi avec de la roquette en plus, et le vin était tout à fait correct au regard du prix.
La musique était variée, au début très club sans être trop forte (enfin, non, au tout début quand nous étions encore à table, c'est le D.J. Qui a chanté « un géant de papier », une vraie curiosité ce moment !!! ), plus tard dans la soirée un pu plus rock et années 90.

En trois sorties, j'ai pu constater qu'Hombre et moi avions évolué : les spectacles érotiques, danseuse de pôle dance ou autre ne nous choquaient plus, nous en profitions au maximum et nous en délections tout en dansant. Une légère euphorie montait en moi, je regardais les couples. La femme si maigre, presque anorexique, avec ses bottes blanches. La petite « punkette » avec ses docks marteens et son mini kilt, dont le compagnon avait un T-shirt des Ramones. Deux femmes un peu rondes, mais pas autant que moi, plus jeunes, avec des tenues plus flateuses, mais avec la cellulite bien visible sous les fesses. Quoi d'autre ? Le couple de vieux, qui cherchait toujours à lier des contacts rapidement et erraient dans le club, comme deux fantômes. Nos hôtes, bien sûr, dont je vais arrêter de dire du bien sinon ça fera trop. Et puis, j'étais littéralement fascinée par cet homme venu avec deux grandes blacks.

Je n'ai aucune idée de qui sont ces gens. Des professionnels du spectacle ? D'amour tarifé ? De simples visiteurs ?
Il était petit mais je l'ai trouvé très viril, il avait un pantalon taille haute, un peu comme celui des matadors mais version « costume » et une chemise moulante extrêmement bien coupée, on sentait qu'il y avait le prix. Il était accompagné de deux femmes noires superbes, juchées sur d'immenses chaussures plate-forme dont une paire n'avait même pas de talons, je n'ai aucune idée de la façon dont ça peut tenir. Tantôt il dansait avec les deux, tantôt avec une seule, régulièrement ils se caressaient en rythme, s'embrassaient, mimaient une danse autour d'un fessée. Il était bien dur de ne pas être subjugué par un tel spectacle. Très mis en scène, complètement fascinant.
J'ai du mal à croire que ces femmes n'étaient là que pour le plaisir. Cette jeune femme de 20 ans éprouvait elle du plaisir, plus tard, sur la banquette, quand elle se laissait caresser la cuisse par le vieux à côté duquel j'avais mangé et que je trouvais dégoutant ? Je l'ai revue ensuite avec lui à l'étage en ayant toujours autant de mal à trouver ça naturel...

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POUR AVOIR LE TEXTE ENTIER, CE SERA DANS LE LIVRE " CHRONIQUES LIBERTINES", PARUTION DERNIER TRIMESTRE 2018 AUX EDITIONS FILOSPHERES....
http://filosphere.free.fr/2/crbst_21.html

BISES.

PANDEMOS.

2 commentaires:

  1. De belles noires probablement payées pour appâter la clientèle...Ca défigure complètement le libertinage...

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  2. "-Et si tu t'occupais de nous au lieu de t'occuper des autres..." Phrase que me répète souvent ma chérie quand ,en boîte,je regarde un peu trop ailleurs!

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