Première sortie au Moulin des Anges et première rencontre Internet
Une sortie de Mars 2013 racontée en 9 épisodes :
- Épisode 1 :Objectif : parler avec des libertins.
- Episode 2 : la« préparation physique » de notre soirée.
- Episode 3 : Tout àcoup, tout s'accélère : on a des rendez-vous !!!
- Episode 4 :quelques grains de sable dans cette soirée si bien préparée...
- Episode 5 : unpremier RV sur le port pour l'apéro...
- Episode 6 : enroute vers le moulin !
- Episode 7 : AuMoulin aux Anges : le temps du repas.
- Episode 8 : AuMoulin aux anges : le temps post-repas...
- Episode 9 : un peude sexe, quand même, en conclusion...
Episode 9 : un peu de sexe, quand même, en conclusion...
Une sortie de Mars 2013 racontée en 9 épisodes :
- Épisode 1 :Objectif : parler avec des libertins.
- Episode 2 : la« préparation physique » de notre soirée.
- Episode 3 : Tout àcoup, tout s'accélère : on a des rendez-vous !!!
- Episode 4 :quelques grains de sable dans cette soirée si bien préparée...
- Episode 5 : unpremier RV sur le port pour l'apéro...
- Episode 6 : enroute vers le moulin !
- Episode 7 : AuMoulin aux Anges : le temps du repas.
- Episode 8 : AuMoulin aux anges : le temps post-repas...
- Episode 9 : un peude sexe, quand même, en conclusion...
Episode 9 : un peu de sexe, quand même, en conclusion...
A
un moment, je pense que nos hôtes étaient allés fumer, nous étions
fatigués et nous sommes assis sur une banquette dans un autre coin.
Nous avons bu un verre, papoté un peu, et commencé à nous bécoter,
nous n'avons pas vu le temps passer. Puis Hombre m'a pris la main
pour me conduire à l'étage. Devant les douches, nous avons retrouvé
L. et M. qui nous ont sourit. Je suis allée dans les toilettes, j'ai
enlevé et vidé ma moon-cup avant de la rouler dans mon string et de
glisser le tout dans l'une de mes bottes. Je me demandais si c'était
bien raisonnable et si ça n'allait pas couler, mais j'avais envie de
profiter de ce moment. En ressortant des douches, L. et M. étaient
toujours là, toujours gentils et souriants, et nous ont proposé de
nous joindre à eux. C'était sans doute prévisible mais je ne m'y
attendais absolument pas. Je ne savais pas quoi faire. Dans ma tête
je me disais, quel dommage de les rencontrer juste ce jour là.
J'ai
fait signe à Hombre de décider, il les a suivi un moment dans ce
labyrinthe, passant de pièce en pièce, avant de les laisser et de
bifurquer brusquement vers la gauche pour poser sa serviette sur un
petit lit carré, dans une pièce qui était plutôt un couloir,
couverte de miroirs.
Je
l'ai allongé sur le dos, regardant son sexe sans poils auquel je
n'étais pas encore habituée. Il ne bandait pas. Je l'ai pris en
bouche et j'ai soufflé légèrement, pour le réchauffer, avant de
titiller le gland de la langue. Toujours rien. En bientôt huit ans
de vie commune, c'était le première fois que ça arrivait. Je l'ai
caressé longuement, lentement. A un moment, c'était suffisamment
dur pour que je grimpe sur lui. La vision dans les miroirs était
fabuleuse, on pouvait se voir absolument sous tous les angles. Ca m'a
donné aussi envie de maigrir un chouilla, mais c'était une pensée
sans plus de complexe que ça, le spectacle me plaisait. A ce moment,
on entendait peu de râles et soupirs, et plus de conversations
chuchotantes. Les gens passaient souvent dans cette pièce. Certains
s'y arrêtaient, certains nous frôlaient. Hombre a débandé à
nouveau. Je l'ai essuyé puis repris en bouche en lui sussurant de
fermer les yeux, je me sentais tellement bien, la présence des
regards ne me dérangeait pas. Petit à petit il a repris plus de
fermeté, j'ai continué comme ça jusqu'à ce qu'il vienne dans ma
bouche, et que nous retournions vers les sanitaires.
Après
une douche rapide, nous nous sommes rhabillés et en sortant, nous
avons vu nos hôtes, à côté de deux autres couples, sur un immense
lit en face des sanitaires. Je voulais rester encore un moment à
l'étage, pur regarder, mais Hombre semblait vouloir sortir.
Nous
nous sommes arrêtés en face des escaliers, près d'une grand cheval
en bois, à côté d'un improbable distributeur de préservatif, sans
doute là pour la déco (les préservatifs étant gratuits et à
disposition dans des paniers.) C'était le bon endroit pour un
débriefing, entre la musique du dancing en bas, et le silence feutré
des coins câlins. Je m'inquiétais, voulais savoir comment il
allait, comment il interprétait sa « débandade »,
pourquoi, finalement, il n'avait pas suivi nos ôtes. Lui même ne
comprenait pas trop. Le stress. Le fait d'être ainsi exposé au
regards.
« -
Mais à l'Absolu aussi, on était exposé aux regards...
- Pas comme ça. C'est toi qui étais exposée aux regards, moi j'étais dans l'ombre, dans l'alcove. »
Je
comprenais ça. En fait, je pense qu'il faudra un certain temps avant
que j'ai un vrai gros orgasmes en club. Mais c'est quand même
tellement agréable. Et puis, ça crée des images très excitantes
pour la suite, et ça découple la puissance des moments câlins à
la maison ensuite... Concernant L. et M., il était parti pour les
suivre, puis après avoir traversé 3 salles, il avait trouvé ça
bizarre, de les suivre comme ça, il n'avait pas réfléchi et
m'avait calée sur le premier matelas venu. Comme moi il avait des
doutes : avaient ils vraiment envie d'être avec nous, ou faisaient
ils ça juste par gentillesse et abnégation, parce qu'ils pensaient
que c'était ce qu'on attendait deux. Ça l'avait brusquement
intimidé. C'était peut-être aussi pour ça qu'il avait un temps
débandé. Il m'a demandé de sa belle voix grave :
«
- Tu es déçue qu'on ne les ai pas suivis ?
- Non,
ce soir, ça me rassure. J'avais peur à cause de mes règles.
Imagine que quelqu'un pose sa main sur ma cuisse et que je n'ai pas
vu que du sang a coulé, trop la honte ! Je savais à l'avance que
ce soir nous resterions entre nous. Mais je m'inquiétais pour toi.
Puis je te l'avais dit, tu pouvais t'amuser avec d'autres même si
ce n'étais pas mon cas. - Non, je ne pouvais pas. Plus tard peut-être, mais pas pour une première fois. »
Nous
sommes retournés danser. Chez Hombre, l'excitation était évidemment
retombée. Il voulait rentrer.
Il
avait bu son dernier verre 2 heures plus tôt, on avait décidé
d'attendre encore au moins une heure avant qu'il ne prenne le volant,
pour être sûrs. Il est retourné me commander un coktail et quelque
chose de soft pour lui, on a dansé, j'ai papoté au bard avec une
belle blonde aux cheveux courts qui m'a renversé du champagne dessus
avant de me carresser l'épaule pour s'excuser, à ce stade,
n'importe qui pouvait me toucher, ça m'électrisait ! Puis on est
retournés sur la banquette.
Il
y avait encore l'homme qui dansait avec les deux femmes noires, et
cette blonde aux cheveux longs, très à l'aise aussi dans la cage ou
les barres de pôle dance. C'était beau.
Au
fond du bar, en allant vers l'espace fumeur, j'ai aperçu un trio qui
prenait du plaisir là, en bas, nus, à un mètre de la piste de
danse. En moi, ça continuait toujours à monter, de plus en plus
sûrement depuis notre escapade à l'étage, comme un feu liquide qui
remplissait mes veines. Sans même le faire exprès, je me suis mise
nonchalament à caresser Hombre d'une main en me caressant de
l'autre. Il est devenu très dur. Quand j'ai eu fini mon verre il m'a
prise ferment par la main et m'a retrainée à l'étage, dans les
escaliers il m'a dit « -j'ai bien compris que toi, tu n'as pas
eu ton compte. » Je savais qu'il se montrait un peu dominant et
directif uniquement pour me faire plaisir. C'est un doux de nature et
il lui faut toujours faire un petit effort pour satisfaire mes envies
de domination légère. Sans passer par la case sanitaires, il m'a
poussé sur le premier matelas de libre et a ouvert sa braguette
avant de plonger entre mes cuisses pour enlever mon string. J'ai à
peine eu le temps de glisser une main entre mes jambes pour retirer
ma moon-cup dont il avait oublié l'existance et la glisser dans
l'une de ses chaussures. Il m'a prise vite, fortement, par derrière,
en tenant mon pignt pour que ma main reste dans mon dos. Très vite
j'ai eu un orgasme bref mais assez violent. Les larmes m'en sont
montées aux yeux. Il a sourit en me disant « -chacun sont
tour, sinon, c'est pas juste. »J'ai appuyé ma tête contre son
torse et lui ai murmuré combien je l'aimais.
A
ce moment là, j'ai entendu la voix de M. en action dans une salle à
côté de la notre, et j'ai compris qu'ils étaient toujours là, sur
le même matelas qu'une heure et demi plus tôt,
..........................................................
POUR AVOIR LE TEXTE ENTIER, CE SERA DANS LE LIVRE " CHRONIQUES LIBERTINES", PARUTION DERNIER TRIMESTRE 2018 AUX EDITIONS FILOSPHERES....
http://filosphere.free.fr/2/crbst_21.html
BISES.
PANDEMOS.
Ca progresse... Il faudra qu'on le teste un de ces jours ce Moulin des Anges, on a déjà essayé l'Absolu et l'Antre Nous, avec un avis conforme au vôtre. Bisous et bon cheminement sur cette route semée d'angoisses et d'excitation...
RépondreSupprimerLes amoureux libertins
Génial!
RépondreSupprimerTu écris très bien, et le contenu est intéressant ... ;)
Continue!